L’allaitement maternel est une expérience intime qui renforce le lien affectif entre la mère et le nourrisson. Alice Coombe, jeune maman de 24 ans, le sait plus que quiconque. Et c’est pour allaiter son second enfant dans les meilleures conditions qu’elle décide d’effectuer une augmentation mammaire.
Angoissée à l’idée d’allaiter avec de petits seins
A cause de sa petite poitrine, la jeune anglaise souffre d’insécurité psychologique et craint de ne pas remplir son rôle de mère à la perfection. En effet, sa première expérience s’avère difficile et l’allaitement de son bébé fait resurgir ses complexes concernant son hypotrophie mammaire. Les changements hormonaux liés à la grossesse n’arrangent pas les choses, et la jeune maman se retrouve avec une poitrine encore plus petite : « Après mon premier allaitement, je détestais mes seins plus que jamais ! » se rappelle-t-elle. N’ayant plus aucune confiance en elle, Alice craint que son état psychologique ne se répercute sur les liens émotionnels qui l’attachent à son bébé. Si d’un point de vue médical, la taille du buste n’a aucune incidence sur l’allaitement, il est probable que la proximité physique nouvelle (avec le nourrisson) ait déclenché un certain malaise chez la jeune maman, en modifiant son rapport avec son propre corps. Toujours est-il que la jeune femme restait angoissée à l’idée de donner la tétée à un nouvel enfant, surtout avec des seins aussi petits. La perspective d’une deuxième grossesse l’incite à passer à l’acte en effectuant une augmentation mammaire.
Après son augmentation mammaire : Alice Coombe est une maman comblée
Débarrassée de ses angoisses passées, la jeune anglaise retrouve toute sa confiance et se consacre pleinement à son rôle de mère. Son épanouissement coïncide de toute évidence avec une augmentation mammaire réussie. Les canaux lactifères étant préservés, l’allaitement de son deuxième enfant se prolonge sur cinq mois et se passe sans accroc.
Les prothèses mammaires et l’allaitement sont compatibles
Une idée répandue suppose qu’une femme qui choisit se refaire la poitrine doit mettre une croix sur un allaitement futur. Il s’agit évidemment d’une fausse assertion, car l’augmentation mammaire et l’allaitement ne sont pas forcément incompatibles. En effet, les implants peuvent être placés derrière la glande mammaire pour garder intacte la possibilité d’allaiter, sans que le rendu esthétique des nouveaux seins n’en pâtisse. De plus, cette intervention n’augmente pas le risque d’engorgement ou de mastite susceptibles de survenir pendant l’allaitement. Seulement, le chirurgien devra adapter sa technique et privilégiera un certain type d’incision.